Pôle Bocage
et Faune Sauvage

Maintien de la diversité et de la richesse spécifique

L’ensemble des travaux réalisés démontrent l’intérêt de la conservation du bocage dans le maintien de la biodiversité : cet agroécosystème, avec un parcellaire ad hoc, est toujours plus riche que les milieux avoisinants.

Avec l’arasement des talus et l’ouverture du milieu, la richesse spécifique diminue, et de moins en moins d’espèces représentent un pourcentage de plus en plus important de la population totale, que ce soit pour les passereaux nicheurs (Constant et al., 1976a –Clavreul, 1984), ou les micromammifères (Constant et al., 1976b). Pour les amphibiens et les reptiles, la destruction des haies provoque leur disparition, leur présence étant étroitement liée à celle des talus (Le Garff, 1988 –Saint-Girons et Duguy, 1976).

Or, les signataires de la convention de Berne (1979) reconnaissent « que la flore et la faune sauvages constituent un patrimoine naturel d’une valeur esthétique, scientifique, culturelle, récréative, économique et intrinsèque, qu’il importe de préserver et de transmettre aux générations futures ».

Le maintien du bocage constitue une des réponses possibles à ce vœu.

 

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