Pôle Bocage
et Faune Sauvage

La haie


Les premières sont apparues au Moyen-Age, de la conservation des lisières des bois défrichés. La plupart ont été plantées, bien que parfois d’origine spontanée sur les talus ou le long des cours d’eau. Elles servaient alors à produire du bois, des fruits et du fourrage, à délimiter les parcelles, faisaient office de clôture et protégeaient les animaux du vent. Elles ont été détruites progressivement à partir des années 50 avec la mécanisation de l’agriculture et la volonté d’augmenter la taille des parcelles. Avec la prise de conscience environnementale, de nouveaux rôles sont reconnus aux haies, notamment un intérêt anti-érosion, un rôle d’épuration des eaux et un rôle de réservoir de biodiversité.

Le GIC Chouday


Ce Groupement d’Intérêt Cynégétique présidé par Thierry PERREAU depuis 2000, est situé au sud d’Issoudun au cœur de la champagne berrichonne. Depuis sa création en 1984, son objectif principal est la reconstitution des populations de perdrix suite à une grosse baisse des effectifs en 1976 et 1977. Jusque dans les années 90, le GIC a interdit le tir de la perdrix à ses membres, puis il a décidé de travailler sur l’aménagement des milieux (convention avec EDF sur la mise en place d’abris-agrainoirs et d’arbustes sous les pylones, implantation de cultures à gibier et de bandes enherbées …). En 1998, 12 exploitations agricoles replantaient plus de 8 km de haies dans le cadre du Fonds de Gestion de l’Espace Rural (80%) complété par une aide de la Fédération des Chasseurs de l’Indre (20%). Même si elles n’ont pas enrayé la diminution des effectifs, les actions du GIC ont permis de mettre en place un suivi des populations sur une longue période et d’améliorer les connaissances locales sur cet oiseau. Aujourd’hui, il y a encore des perdrix naturelles sur Chouday, ce qui n’est plus le cas pour bien des communes de l’Indre. D’autre part l’action du GIC a permis de sensibiliser les agriculteurs sur les divers aménagements favorables à la petite faune sauvage. Espérons que les prochaines études qui vont être menées sur cette espèce nous éclairerons sur notre impuissance actuelle à développer sa population.

 

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